Imiter le Christ

Publié le par lepontdusalut

Faire sienne la parole de Jésus-Christ, Verbe de Dieu fait Homme ;

Agir comme le Christ Sauveur qui n’a eu de cesse d’obéir à la Volonté de Son Père Tout-Puissant ;

S’abandonner par amour de Dieu dans Sa Volonté, et jouir d’un parfait dosage de Son Amour ;

Cheminer et franchir le Pont Christique, qui, conformément à la Nouvelle Alliance, supplée définitivement le pont adamique brisé par le Péché originel de concupiscence, et constitue depuis la mort du Christ en Croix la seule et unique Voie qui mène au Père dans son Amour.

Comme disait Marthe Robin en particulier, « il nous faut aimer l’Amour ».

 

Etant notre premier prochain, il nous faut nous aimer aussi nous-mêmes, et l’autre ensuite, dans un esprit de Charité et de Compassion. Cette forme d’amour global nait des fruits de l’abandon et de l’humilité, qui en est la clef.

Comment aimer ce qu’on ne connaît pas ?

Nous connaissons de Dieu ce qu’Il révèle de Lui en nous-mêmes.

Il nous faut donc connaître Dieu avant de pouvoir L’aimer, ce qui amène à se connaître soi-même en vérité.

Considérant l’autre, nous ne pouvons manquer d’y voir une souffrance, ou l’objet de souffrances.

Aimant Dieu, nous aimons Ses créatures.

Puisque en effet, nous sommes nous aussi des créatures d’un seul et même Dieu, comment aimer son propre Créateur sans aimer Ses Œuvres ?

 

L’insatiable désir que notre prochain désire aussi connaître et aimer Dieu, et qu’ainsi il jouisse lui aussi d’une allégresse indescriptible, ce désir mène à la souffrance, à la souffrance par amour de Dieu d’abord, et ensuite de notre prochain, qui n’a de légitimité et d’existence que par l’Amour du Père.

C’est souffrir aussi que Dieu n’est pas honoré à travers cette créature d’un Honneur que nous Lui devons tous à travers tous les actes de nos vies. Conscients ou non de ce fait, nous devons tout à Dieu. Nous Lui devons d’être, ensuite de ce que nous sommes à travers les degrés de nos vertus, de ce que nous vivons, expérimentons, ressentons, imaginons… enfin de ce que nous possédons, ainsi que nos possessions terrestres.

 

Dieu est le Principe des principes.

Sa Puissance est incompréhensible pour nous, et le demeurera toujours.

Avant même de nous avoir créés, Il nous a aimés.

Il est essentiel de se sentir aimé de Dieu, car c’est la Vérité.

 

La Passion du Christ impose qu’on y pense, impose notre immersion et une profonde méditation du cœur. Les trésors spirituels qui s’y cachent aux yeux ignorants de chair et aveuglés d’orgueil luisent d’un éclat aveuglant aux cœurs ouverts, les « cœurs d’enfants ».

Alors Dieu s’engouffre selon une parfaite Mesure dans le vide créé par notre conscience de la Vérité que nous ne sommes pas, c'est-à-dire que nous ne sommes rien ni ne possédons rien par nous-mêmes.

 

Les souffrances de la Croix sont à la mesure de ce que représente comme prix à honorer envers Dieu tous les péchés du monde, pour son Salut…

Chacun de nos péchés a coulé sur les plaies du Sauveur.

Une goutte de Sang divin pour un péché humain !

Il a payé de ses angoisses perlées de sang nos monstrueuses indifférences.

 

Prendre conscience de l’adorable et vénérable Majesté du Christ souffrant et offrant sa vie par Amour pour nous tous, que nous le connaissions ou pas, que nous l’aimions ou non, c’est expérimenter une souffrance digne et pleine d’un amour admiratif pour Lui et sa mission de Salut, et pour son Père, Dieu Tout Puissant.

 

Serions-nous tous capables d’endurer une infime partie des souffrances du Seigneur pour sauver n’importe lequel de nos prochains ?

 

Elle laisse contemplatif la majesté de cet Amour Divin qui donne sa vie pour nous sauver si nous le voulons, c'est-à-dire si nous franchissons le Pont.

Un insatiable désir de Dieu allié à la volonté et à la persévérance actionnent alors nos pas.

S’ensuit la reconnaissance que nos offenses faites à l’Infini sont beaucoup plus importantes que précédemment conçues et interprétées. Non que par elles-mêmes elles aient alors plus d’importance, mais que par Sa nature, l’Infinité de Dieu nous donne la juste mesure de nos offenses envers Lui et Ses créatures.

Une offense faite à l’Infini ne se répare pas par une œuvre finie, quelque soit l’ampleur de la contrition.

Il n’existe qu’un seul baume : l’insatiable désir amoureux de Dieu et la participation à la Passion de son Verbe incarné.

Et ainsi, pour Dieu, le péché pardonné n’est plus et n’a jamais été.

 

Comment ne pas aimer un tel Dieu ?

 

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<br /> Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br /> <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page No-13: SODOME ! THÉORÈME DE SODOME<br /> <br /> LES MATHS DU PLAISIR ?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonjour et merci pour votre invitation sur votre blog. Il y a beaucoup de choses intéressantes dans votre blog, mais je vous invite à mon tour à la concentration sur l'essentiel... ce que le<br /> mental ne fait qu'effleurer, et que le Coeur touche, puis goûte.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />